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Une immersion dans la recherche en neurosciences pour dix stagiaires de seconde

Communiqué, Stage / Culture scientifique, Formation, Science pour tous

Du 16 juin 2025 au 27 juin 2025

groupe de stagiaires de seconde

Parce que transmettre la passion de la recherche fait partie de ses missions, le GIN accueille chaque année des collégiens et des lycéens pour leurs stages d’observation en milieu professionnel.

Du 16 au 27 juin, dix élèves de seconde ont été accueillis au GIN, où une trentaine de chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels administratifs se sont mobilisés pour leur faire découvrir le fonctionnement de l’Institut. Ce stage d’observation en milieu professionnel est souvent pour ces jeunes, le premier contact concret avec le monde de la recherche scientifique.

Sélectionnés sur candidature et en fonction de leur motivation, avec une priorité donnée aux élèves s’orientant vers un Bac scientifique, dix lycéens ont partagé le quotidien des équipes du GIN pendant quinze jours fin juin. 

Organisé et coordonné par Caroline Benstaali, leur stage a alterné entre séances théoriques, ateliers pratiques, exposés thématiques et rencontres avec différents acteurs de l’institut. « Le but était de leur montrer qu’un chercheur ne travaille pas de manière isolée. Au contraire, la recherche est une aventure collective qui repose sur le soutien des ingénieurs, des techniciens et du personnel administratif. C’est cet esprit collaboratif que nous voulions aussi leur faire découvrir » explique Caroline Benstaali.

Une immersion concrète et participative

Dès le premier jour, les élèves ont enfilé une blouse blanche pour visiter le laboratoire. « On était directement dans la peau d’un chercheur ! » raconte l’un d’eux, encore impressionné par la taille du bâtiment et ses équipements. Les stagiaires ont eu accès aux plateformes de microscopie électronique, d’imagerie photonique et d’IRM, encadrés par des experts qui leur ont expliqué les principes de ces technologies. « On a fait des manips sur des neurones et on les a visualisés en fluorescence, c’était fascinant », se souvient une stagiaire.
Pour Caroline Benstaali, il était essentiel de les rendre acteurs : « Même s’il s’agit d’un stage d’observation, nous voulons qu’ils participent, qu’ils manipulent, qu’ils posent des questions. L’idée, c’est qu’ils repartent avec une expérience concrète de la recherche et qu’ils découvrent la diversité des métiers autour de la recherche en neurosciences. »

Une ouverture aux enjeux de la recherche en neurosciences

Tout au long de leur stage, les élèves ont découvert quelques-uns des thèmes de recherche du GIN, comme les maladies neurodégénératives, la régénération du système nerveux ou encore les implants neuronaux. Les chercheurs ont pris le temps de leur expliquer les objectifs de leurs projets et les défis technologiques et parfois éthiques qu’ils soulèvent.
« Ils n’ont évidemment pas tout compris, mais ce n’est pas l’objectif », sourit Caroline Benstaali. « Ce que nous voulons, c’est les rendre curieux et peut-être leur donner envie de continuer dans cette voie. »

Battle de fin et esprit critique

À la fin de leur stage, les élèves ne rédigent pas forcément de rapport écrit pour leur lycée, mais au GIN, ils doivent restituer leur expérience sous une forme originale : chacun prépare une courte présentation orale pour partager ce qu’il ou elle a retenu. Tous participent également à une battle. « C’est un débat scientifique où ils s’affrontent et apprennent à argumenter sur des sujets très discutés comme l’utilisation de l’IA en médecine ou l’expérimentation animale. C’est une façon ludique d’aborder la science sous un angle plus critique et citoyen, qui leur plait beaucoup ! ».

Mission accomplie

Pour les membres du GIN comme pour les élèves, cette expérience est à chaque fois très enrichissante. Les premiers y voient une manière de partager leur passion et de faire découvrir la réalité et la diversité de leurs métiers ; les seconds repartent souvent avec un nouveau regard sur la science, parfois même avec une vocation naissante.
« Cela leur permet aussi, peut-être, de se projeter d’abord vers un BTS ou une licence, plutôt que de penser que pour faire de la recherche, il faut forcément faire une thèse et huit ans d’études » conclut Caroline Benstaali.

 

 

Un grand merci à tous les membres du GIN qui se sont impliqués dans l'accueil de ces élèves : 
Adrien Antkowiak, Yuri Batista Santos, Caroline Benstaali, Béatrice Blot, Sébastien Carnicella, Blandine Chanteloup-Forêt, Florence Fauvelle, Paul Galloux, Clément Hébert, Mickael Leboulch', Benjamin Lemasson, Cécile Massit, Nicolas Mazzili, Fabien Mehr, Laure Mehr, Homaira Nawabi, Karin Pernet-Gallay, Sacnité Ramirez, Robin Reynaud, Nathalie Scher, Maxime Seignobos, Rémi Soutrenon, Vasile Stupar, Vaëa Tesan, Frédérique Vossier, Sara Yjou. 

 

Date

Du 16 juin 2025 au 27 juin 2025

Publié le 13 octobre 2025

Mis à jour le 13 octobre 2025