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Portes Ouvertes / Science pour tous, Vie de l'établissement
Le 17 mars 2024
Pendant la Semaine du Cerveau, deux classes de terminales des Lycées Argouges et Mounier de Grenoble ont été accueillies au GIN. Une soixantaine de lycéens ont ainsi pu s’initier à la recherche en neurosciences.
Entrer dans un laboratoire de recherche et y partager le quotidien de ses membres est une des opportunités qu’offre la Semaine du Cerveau, dont la 26e édition a eu lieu en France du 11 au 17 mars 2024. Et cette année encore, le GIN a ouvert ses portes à deux classes d’élèves de Terminales, lors de deux demi-journées exceptionnelles organisées par Chiara Scaramuzzino et Marta Prieto Garcia*, toutes deux chercheuses au GIN.
Après une courte introduction sur le fonctionnement du cerveau, les élèves ont été répartis en petits groupes dans trois ateliers dont ils ont profité successivement.
Dans le premier atelier, ils ont découvert les puces microfluidiques, une technique utilisée au GIN, qui s’intéresse à la reconstruction des réseaux neuronaux dans des canaux de taille micrométrique. Équipés de blouses et des gants, les élèves ont manipulé et coloré les puces microfluidiques.
Dans un autre atelier, à l’aide d’un microscope confocal, ils ont observé les réseaux neuronaux dans les puces et aussi plus en détails le déplacement de vésicules neuronales.
Enfin, ils ont appris qu’il était possible de rendre optiquement transparents des cerveaux de souris afin de faciliter leur observation au microscope en 3D. C’est sur l’impressionnant microscope à feuillets de lumière qu’ils ont ainsi observé des réseaux de neurones marqués par fluorescence, dans des cerveaux transparisés.
Durant ces demi-journées, une dizaine de membres du GIN se sont mobilisés, guidant les lycéens et répondant à toutes leurs questions, scientifiques ou non. « C’est très enrichissant d’interagir avec des élèves » confiaient les organisatrices. « Pendant quelques heures, on sort de notre bulle de recherche et on apprend à vulgariser nos travaux. Cela leur fait aussi découvrir nos métiers et notre quotidien. »
Les élèves, comme leurs professeurs, n’ont pas vu le temps passer avec les neuroscientifiques. Les ateliers proposés ont eu beaucoup de succès. Peut-être auront-ils même fait naître des vocations…
* avec le soutien de la Direction de la Culture de l’Université Grenoble Alpes.
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