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Communiqué / Culture scientifique, Science pour tous
Le 16 mai 2024

Mercredi 15 mai, Childéric Dezier doctorant au GIN et Audrey Kist docteure en neurosciences, animaient en binôme une soirée au pub Not a beer, à Grenoble lors de la 11e édition du Festival Pint of Science.
Peut-on soigner le cerveau avec de l'électricité ? C’est autour de cette question que se sont retrouvées une vingtaine de personnes pour échanger avec les deux neuroscientifiques dans un contexte beaucoup moins formel que celui d’une conférence classique. « L’environnement du bar apporte vraiment une proximité. Les barrières tombent, les gens se tutoient vite, ils posent plein de questions… » reconnaît Childéric Dezier qui participait pour la première fois à ce festival de culture scientifique. « Le plus difficile, c’est de s’adapter au public qui même s’il s’intéresse aux neurosciences, ne maitrise pas forcément tous les concepts. »
Alors en 30 minutes, le jeune chercheur a commencé par expliquer comment fonctionne notre cerveau et comment on peut en mesurer l’activité électrique. Une introduction théorique, très bien vulgarisée, nécessaire pour venir à parler du sujet de ses recherches au GIN : le neurofeedback. « C’est une méthode non invasive par laquelle on peut arriver à autoréguler son activité cérébrale en l’observant sur un écran, grâce à un électroencéphalogramme par exemple. On peut l’utiliser pour traiter des pathologies psychiatriques comme les TOC ».
Audrey Kist, postdoctorante UCSF qui a fait sa thèse au GIN sur le sujet, a ensuite pris le relais pour parler, elle, de technique plus invasive comme la stimulation cérébrale profonde, utilisée lorsque les alternatives thérapeutiques sont inefficaces. Des électrodes permanentes sont alors implantées à l’intérieur du cerveau pour le stimuler électriquement et rétablir les voies de communication perturbées.
Le public très curieux a posé énormément de questions aux deux chercheurs, rendant leurs interventions très interactives. Les discussions comme la soirée se sont d’ailleurs poursuivies bien après les conférences… autour d’un verre.
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