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Thèse / Eq J.Bastin
Le 11 février 2022
Soutenance de thèse de Aurélie DAVIN
Le vendredi 11 février 2022, Aurélie DAVIN soutiendra sa thèse intitulée "Etude préclinique de l'effet de la stimulation cérébrale profonde de l'axe hypothalamo-pédonculopontin sur le comportement de veille/sommeil normal et en condition de déplétion en dopamine".
Cette thèse a été dirigée par Brigitte PIALLAT de l'équipe "Cerveau, Comportement et Neuromodulation" et co-encadrée par Napoléon TORRES-MARTINEZ (CEA-Leti).
Composition du jury :
- Brigitte PIALLAT, Maitre de Conférence, INSERM, GIN - Directrice de thèse
- Pierre-Hervé LUPPI, Directeur de Recherche, CNRS, CNRL - Rapporteur
- Stéphane PALFI, Professeur des Universités - Praticien Hospitalier, CHU Henri Créteil - Rapporteur
- Carine KARACHI, Maitre de Conférence - Praticien Hospitalier, ICM, Pitié-Salpêtrière - Examinatrice
- Erwan BEZARD, Directeur de Recherche, INSERM, IMN Bordeaux - Examinateur
- Stephan CHABARDES, Professeur des Universités, CHUGA - Président du jury
Résumé de la thèse :
Moins connus que les symptômes moteurs et psychiatriques, les troubles du comportement de veille/sommeil affectent sérieusement la qualité de vie, l'autonomie et la sécurité des patients atteints de la maladie de Parkinson (MP). Il a été montré que certains de ces troubles peuvent apparaitre dès les stades précoces de la maladie mais la cinétique d’apparition et la nature de ces troubles ne sont pas encore complètement décrites. Ainsi, dans la première partie de ces travaux, nous nous sommes attachés à reproduire et caractériser ces signes cliniques dans un modèle progressif de la MP, chez le primate non-humain (PNH) traité au MPTP, qui présente une déplétion en dopamine similaire aux patients parkinsoniens, afin de mieux comprendre la physiopathologie sous-jacente et permettre d’identifier des biomarqueurs de la maladie (voir Etude1). La présente étude suggère que les somnolences excessives diurnes (SED), caractérisées, entre autres, par une diminution du délai d’apparition du premier épisode de sommeil le matin et une diminution des périodes d’éveil ininterrompu, ainsi qu’une désorganisation du sommeil nocturne, caractérisée par une augmentation du sommeil lent profond au détriment des autres stades de sommeil lent, apparaissent précocement chez le PNH traité au MPTP. Ainsi, ces signes cliniques pourraient être utilisés comme biomarqueurs pour une identification précoce des patients à risque de développer la MP. De plus, il a été montré que ces troubles, en particulier les SED sont corrélées et même aggravées par les traitements actuels de la MP. Aussi, il est important de développer de nouvelles thérapies pour traiter ce symptôme non-moteur. L’objectif de cette deuxième partie de l'étude a été d'évaluer l'effet de la stimulation cérébrale profonde, à basse et haute fréquences, de deux centres de l’éveil, le noyau pédonculopontin (PPN) (voir Etude2) et l'hypothalamus latéral (LH) (voir Etude3), sur le comportement de veille/sommeil des PNHs sains puis traités au MPTP selon le protocole précité. Ces expériences ont montré que la stimulation à basse fréquence, du PPN et du LH, est plus efficace pour potentialiser l’éveil pendant les périodes physiologiques, c’est-à-dire pendant la journée, et particulièrement en condition de déplétion en dopamine. Cet effet éveillant, observé dans notre étude, apparaît comme un résultat encourageant qui offre de nouvelles perspectives pour traiter les troubles de veille/sommeil dans la MP, et qui sont également observés dans d’autres maladies neurodégénératives.
Mots clés :
Maladie de Parkinson, Troubles du comportement de veille/sommeil, Biomarqueur, Primate nonhumain, Stimulation cérébrale profonde.
Date
14h00
Localisation
GIN - Amphithéâtre Serge Kampf + visioconférence
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