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Sévère, complexe et chronique, la schizophrénie est une maladie très invalidante que l’on retrouve dans le monde entier, dans toutes les cultures et sous toutes les latitudes. Elle touche près de 600 000 personnes en France. La schizophrénie se caractérise par un ensemble de symptômes qui persistent durant une période de plusieurs mois.
On identifie trois groupes de signes cliniques qui sont rarement présents de façon simultanée chez un même patient. Les symptômes dits « positifs » qui regroupent les hallucinations auditives, olfactives, gustatives visuelles ou cénesthésiques (c’est-à-dire une modification des sensations corporelles) ainsi que les idées délirantes (de persécution, de transmission de la pensée, de culpabilité, …). Les signes dits « négatifs » s’expriment par la réduction de l’ensemble des activités. Ils peuvent ainsi se traduire par un manque d’énergie, une difficulté à mener une action. Les signes dits « cognitifs » qui se caractérisent par des difficultés à se concentrer, à mémoriser, à suivre un film ou une conversation, à apprendre. Les sujets présentent une atténuation de leurs émotions (qui peut aller jusqu’à une indifférence affective), ont du mal à avoir une vie sociale (isolement, difficulté à nouer des relations). Sur la vie entière, 40% des personnes atteintes tentent de se suicider et 10 % de toutes les personnes souffrant de schizophrénie mettent fin à leurs jours. La schizophrénie entraîne un handicap psychique majeur.
Une des hypothèses biologique des causes de la schizophrénie concerne des perturbations dans la mise en place des réseaux de neurones et/ou de la maturation des cellules nerveuses. Il y a ainsi des altérations de connexions entre les neurones et des troubles des synapses (les éléments qui servent aux neurones à communiquer entre eux). Ces défauts s’expriment de manière dramatique au moment de l’adolescence lorsque le cerveau atteint la fin de sa maturation, il s’agit donc souvent d'une maladie du jeune adulte.
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Que font les chercheurs du GIN ?
L’équipe d’Annie Andrieux travaille sur un modèle animal qui "récapitule" un certains nombres de troubles présents chez les patients atteints de schizophrénie (troubles du comportement, de la neurotransmission, des réseaux neuronaux, des synapses), les souris MAP6 KO. L’équipe tente de mieux caractériser la dis-connectivité cérébrale (avec les neuro imageurs du GIN) et de trouver des biomarqueurs du dysfonctionnement cérébral (EEG perturbé, avec la compagnie SynapCell, Grenoble).
Enfin, l’équipe teste l'effet de médicaments sur ces défauts : médicaments classiquement utilisés en schizophrénie (neuroleptiques, antipsychotiques) ou plus innovants et en cours de développement qui ciblent le cytosquelette (microtubule et actine, avec la compagnie Cellipse).
Les équipes du GIN impliquées
Équipe "Physiopathologies du Cytosquelette" L’équipe « Physiopathologies du cytosquelette » s’intéresse aux microtubules du cytosquelette, constituants majeurs des cellules neuronales. |
Les avancées de la recherche
Les thèses soutenues
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