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Les traumatismes crâniens

La prise en charge des patients souffrant d’un traumatisme crânien constitue un enjeu de santé publique majeur, puisque le TC est une cause importante de mortalité et de handicap chez le sujet jeune, et est en constante augmentation chez le sujet âgé. En raison des progrès médicaux pour réduire cette mortalité, il y a cependant de plus en plus de patients survivants avec des séquelles lourdes. Il est estimé qu’environ 7 millions d’européens vivent avec un handicap lié à un trouble crânien.

Le trouble crânien est une des 3 premières causes de dépense de santé. Les conséquences fonctionnelles invalidantes à long terme sont très variables, allant d’états végétatifs persistants à des troubles de mémoire et d’humeur qui peuvent avoir un impact sur les possibilités de réinsertion sociale du patient.   

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Que font les chercheurs du GIN ?

Au GIN, les chercheurs et les médecins travaillent en étroite collaboration sur cette pathologie. Ils s’appuient notamment sur l’outil IRM pour quantifier l’impact du traumatisme et les effets de certains traitements sur certaines zones du cerveau. Les travaux expérimentaux et cliniques s’intègrent dans une démarche de recherche translationnelle visant à mieux comprendre la physiopathologie du TC à sa phase aiguë et à long-terme.

Au niveau expérimental, de nombreuses études ont porté sur l'évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques administrées à la phase aiguë d’un TC avec lésions axonales diffuses et œdème cérébral post-traumatique. Les chercheurs ont notamment étudié l’impact de l’érythropoïétine et de ses dérivés, du mannitol et du lactate de sodium hypertonique sur l’œdème cérébral, le métabolisme mitochondrial et les scores neurocomportementaux.

Au niveau clinique, les chercheurs développent une stratégie autour de plusieurs axes, structurée dans le projet TRACE (Traumatic brain injury: Aging, Communication, Environment - Traumatisme cérébral: vieillissement, communication, environnement). Le premier axe porte sur la recherche de nouveaux outils d’analyse pour quantifier les lésions cérébrales observées par imagerie (IRM, Scanner), en collaboration avec l'Inria et la start-up Pixyl. Cette recherche représente notamment une part importante de l’essai clinique multicentrique national Oxy-TC (porteur du projet: Pr Jean-François Payen) qui compare 2 stratégies de prise en charge des patients victimes d’un TC grave. Le second axe porte sur la recherche de biomarqueurs pour guider la prise en charge des patients. Une étude clinique européene, BRAINI, permettra d'évaluer une plateforme pour mesurer rapidement la concentration sanguine de biomarqueurs lors d'un TC mineur, en collaboration avec l'entreprise Biomérieux. Le troisième axe porte sur l'étude des conséquences psychologiques et sociologiques du TC auprès du patient et ses proches, en collaboration avec le laboratoire PACTE de l'UGA.

 

Les équipes du GIN impliquées

Équipe "Neuroimagerie Fonctionnelle et Perfusion Cérébrale"
L’équipe « Neuroimagerie fonctionnelle et perfusion cérébrale » travaille au développement de techniques innovantes d'acquisition et d'analyse en imagerie et spectroscopie par Résonance Magnétique Nucléaire (IRM et SRM) et sur leurs applications précliniques et cliniques en neurosciences (voir sur researchgate).

 

Les avancées de la recherche

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Publié le 30 janvier 2024

Mis à jour le 7 février 2024