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Accéder au plan complet du siteUne étude qualitative réalisée sur les rongeurs et l'Homme
Les microARNs sont des petits ARN non codants ayant un fort potentiel de biomarqueurs pour le diagnostic et le traitement de nombreuses pathologies, allant du cancer aux maladies neurodégénératives ou psychiatriques. En effet, ces microARNs sont présents dans de nombreux bio-fluides facilement accessibles comme le sang, et certaines de certains d'entre eux ont d’ores et déjà été associées à des affections.
Une isolation des microARNs à partir de plasma ou de sérum est généralement effectuée dans le cadre de la recherche de biomarqueurs circulants. Cependant, l’utilisation d’une fraction sanguine ou de l’autre est rarement justifiée, alors qu’elles peuvent probablement conduire à des contenus et des profils d’expressions de microARNs différents.
Étant donné le faible volume de sang et donc de microARNs récupérable sur un petit animal tel que le rongeur, il est fondamental de déterminer quelle fraction sanguine, plasma ou sérum, amènera à une récupération optimale de ces molécules pour la recherche de biomarqueurs.
Récemment, des chercheurs de l'équipe "Physiopathologie de la motivation" dirigée par Sébastien Carnicella ont réalisé une étude qualitative et une comparaison du contenu en microARNs plasmatiques et sériques sur des rats et l’Homme, après un séquençage à haut débit. Ils ont ainsi montré que l’utilisation du plasma, en comparaison du sérum, conduisait à l’obtention d’une plus grande quantité de microARNs chez le rat (environ 25% de plus) avec moins de contamination par d’autres espèces d’ARN courts non-codants, chez le rat et chez l’Homme.
Ces résultats indiquent donc que le plasma devrait être utilisé de façon préférentielle lors d’études portant sur les microARNs, et notamment dans le cadre d’études translationnelles.
Références :