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Accéder au plan complet du siteEn 2015, il y avait approximativement 48 millions de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et démences apparentées dans le monde dont 900 000 en France. Plus de 200 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Ainsi, on estime le nombre de malades à 1 275 000 en France en 2020.
La maladie d'Alzheimer et les démences apparentées sont caractérisées par une détérioration durable et progressive des fonctions cognitives (trouble de la mémoire, du jugement, de la parole, altération de la pensée abstraite, etc.) due à une perte irréversible de neurones. La dégénérescence débute dans une partie du cerveau puis s'étend dans tout le cerveau au fur et à mesure de la progression de la maladie. Le cerveau de patients atteint de la maladie d’Alzheimer porte deux types de lésions : les dépôts amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires associées respectivement à l’agrégation de deux protéines bien distinctes, le peptide béta-amyloïde et la protéine tau.
La maladie survient essentiellement après 65 ans et la probabilité de sa survenue augment avec l'âge. Ainsi la progression de la maladie s'explique en partie par l'amélioration des conditions de vie qui permettent d'allonger la durée de vie des populations.
Les désordres neurodégénératifs générés par la maladie affectent fortement la qualité de vie des patients et de leur famille, et ont un coût social et économique très important.
La maladie d’Alzheimer et les démences apparentées sont incurables à ce jour.
Le but des recherches conduites par les chercheurs du GIN est d'étudier la contribution de défauts du cytosquelette des cellules (microtubules et réseau d'actine) dans les phases précoces de la maladie, quand les neurones sont toujours vivants mais communiquent mal entre eux par des synapses altérées (d'où les troubles cognitifs).
L’équipe d’Annie Andrieux s’intéresse plus particulièrement aux modifications post traductionnelles des microtubules (fibres constituants le squelette interne des cellules) qui sont médiées par des enzymes spécifiques (TTL/TCP) qui modulent la "réactivité" des microtubules. Manipuler l'activité de ces enzymes pourrait rendre les microtubules plus réactif/dynamique et protéger le fonctionnement des synapses.
L’équipe d’Alain Buisson étudie les mécanismes moléculaires responsables de la perturbation de la neurotransmission et des processus conduisant à l’établissement de la mémoire à l’échelle neuronale.
L’équipe d’Isabelle Arnal étudie le mode de fonctionnement de la protéine tau, protéine abondamment exprimée dans le cerveau et qui régule l’organisation des microtubules dans les neurones. La protéine tau devient anormale dans la maladie d’Alzheimer conduisant, à terme, à son agrégation et à la mort des neurones. Dans ce contexte, l’équipe étudie l’impact des formes anormales de tau sur les microtubules par des méthodes microscopiques, à l’échelle de la molécule et de la cellule.
L'ensemble de ces études fondamentales représente une étape essentielle pour le développement et l’orientation de stratégies thérapeutiques.
Alain Buisson invité du podcast de Radio France Alzheimer
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